jeudi 28 février 2008
Les axiomes du Québec (Partie 2)
Parti Québécois, gauche social-démocrate souverainiste
Enviro-social: En tant que parti social-démocrate, le Parti Québécois doit nécessairement être au fait de la société pour une lecture plus juste des phénomènes sociaux et environnementaux. Cette caractéristique le démarque des autres partis, et le rend plus humain, moins bureaucratique. De cette façon, en tous domaines, il se fait la mission de protéger le citoyen québécois, notamment avec la création du ministère de l'environnement et des lois sur la protection du consommateur. C'est généralement le Parti avec lequel les Québécois se sentent le plus protégé, au niveau humain et environnemental, bien qu'on lui reproche, non sans tords, plusieurs erreurs qui coûtent actuellement très cher à l'État, tel la mise en retraite de milliers d'infirmières en 1995. Enfin, le site officiel balbutie quelques phrases concernant l'environnement, phrases qui franchement, nous incitent à penser que le PQ n'en a rien à faire : il faut protéger l’environnement, parce que, plus que jamais, notre planète est fragile. Ah oui?
Économie: Il faut mettre résolument le cap sur la création de richesse, dans une perspective de développement durable. Non parce que la richesse est une fin en soi mais parce qu’elle est LA condition essentielle pour faire avancer l’égalité des chances, financer les services publics et les programmes sociaux et bâtir la vraie solidarité. On ne peut pas répartir de l’argent que l’on n’a pas. Il faut, une fois pour toutes, en finir avec cette peur de la richesse comme s’il s’agissait de quelque chose qui nous détournerait du bien commun et de la solidarité. Au contraire, c’est grâce à la richesse que nous pourrons être mieux solidaires. Ainsi donc on propose de créer de la richesse pour être plus gauchistes. Le monde idéal, en soi, mais un monde que tous les pays visent à atteindre, et que la majorité n'atteignent pas. D'où les moqueries des autres partis: Le PQ et sa pensée magique; des idées, mais pas de réalisations. À cause de l'organisation du Parti, des divergences d'opinion à l'intérieur même des troupes, il est difficile pour le PQ de faire passer un projet sans complications, puisqu'il arrive souvent que s'il n'est pas contesté par un membre de l'opposition, il le soit par les propres membres. Ainsi, la plupart des bonnes décisions du Parti Québécois concernent les aspects sociaux, et humains, mais pas l'économie en tant que tel.
Éducation: C'est la valeur principale du Parti, le point fort, ce que défend le plus, après la langue, le Parti Québécois. Celui-ci prône aux yeux du public une éducation à frais réduits, et veut encore une fois voir augmenter le nombre de diplômés universitaires, cette fois-ci en proposant une réforme qui a été condamnée par plusieurs, mais dont la chef, Pauline Marois, est l'instigatrice et à ce jour plus ardente défenseuse. La raison, selon elle, pour laquelle la réforme ne fonctionne pas, est qu'elle a été administrée par des ministres qui n'en avaient cure, et qu'elle a besoin de raffinement. Remarque que plusieurs voient d'un oeil sarcastique, proclamant que la réforme n'a pas besoin de raffinement, mais d'une totale élimination. Rappelons quand même que le model de la réforme est basé sur celui de la Suède, qui enregistre la meilleure moyenne par élève et le plus haut taux de diplômés universitaires. Cette situation n'est toutefois peut-être pas attribuable au mode d'enseignement, mais plutôt au fait que les classes sont faites de 8 élèves, et qu'il y a en moyenne trois psycho-éducateurs par école. Enfin, toujours est-il que les positions qui se veulent gauchistes du parti en éducation nuisent peut-être quelques fois au bon fonctionnement des choses, notamment avec le gel des frais de scolarité, qui engendre une crise universitaire que règlerait une hausse à un niveau acceptable, mais toujours bas.
Langue-culture: Dans un sondage fait au très crédible Quotidien Le Journal de Montréal, (visant à créer une polémique en vue de faire augmenter leurs ventes pourtant déjà moussées par le nombre de citoyens imbéciles avides de sensation) on révèle que si les Québécois avaient à faire confiance à un Parti politique pour la protection de la langue et de la culture, ils feraient appel à ce qu'est aujourd'hui l'ancienne alliance du MSM (Mouvement Souverainté-Association) du RN (Ralliement National) et du RIN (Rassemblement pour l'indépendance nationale). Il n'y a rien d'étonnant dans cette décision, puisque le Parti a été créé à la base pour défendre les intérêts de la langue française. En plus d'avoir créé la loi 101, le PQ a instauré une défense des droits francophones irréfutable qui a probablement joué pour beaucoup dans la francisation des Québécois actuels.
¹Source (image): Dezobi.net, http://dezobi.net/img/20070318-logo_quebec.jpg
²Source: QuébecPolitique, http://www.quebecpolitique.com/partis/pq.html
³Source: Parti Québécois, http://www.pq.org/?menu=2&menu2=b1&q=node/1270
mardi 26 février 2008
Les axiomes du Québec (Partie 1)
Disons que nous divisons les secteurs de gouvernance sujets aux débats en 5: enviro-social, économie, santé, éducation et langue-culture. Prenons maintenant les divers partis politiques présents au Québec en les associant à leur position politique (de droite, de centre, de gauche). En une série de quatre articles, dont un présenté aujourd'hui,
Parti Libéral du Québec, droite libérale fédéraliste
Enviro-social: Le droitiste, par sa définition, place normalement l'économie au coeur de ses priorités, or la notion "libérale", qui veut dire nouveau, est très forte au Québec. Ainsi, le PLQ a, à travers les années de gouvernance, fait beaucoup pour l'égalité sociale des individus. Outre l'adoption de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne par Robert Bourassa en '75, notons aussi l'obtention du droit de vote des femmes (droit de vote qui par ailleurs était très contesté par l’autorité ecclésiastique) par Adélard Godbout en 1940. Quand à la notion environnementale, le PLQ a fait bonne figure ces dernières années, en comparaison au reste du Canada pour ses nombreux programmes et projets, qui témoignent de la volonté québécoise distincte de ses comparses canadiens.
Économie: Ce sont normalement les Libéraux qui mettent fin aux dépenses trop axées sur le développement culturel, et qui replacent l'argent dans des secteurs à leur avis plus "utiles à la population". Leurs mesures sont toutefois efficaces: le taux de chômage n'a jamais été aussi bas depuis 33 ans (quoiqu'ils ne sont pas les seuls à avoir une incidence sur ce phénomène, comme se darde le Premier Ministre sur son site officiel) même si pour ces programmes, le gouvernement coupe ailleurs (augmentation des prix de divers secteurs, notamment les Universités).
Santé: Quelle est la meilleure façon d'obtenir les votes des personnes âgées sinon en leur améliorant le système de Santé? En plus d'être certains que face à l'oppression d'antan, ceux-ci utiliseront pleinement leur droit de vote, les Libéraux s'assurent d'une majorité en priorisant la santé sur tout autre domaine gouvernemental, en augmentant chaque année de 3 à 4% le budget accordé à cette faction. Toutefois la Santé ne semble pas s'améliorer, et est au coeur des débats actuels, notamment sur la question de système de santé à deux vitesses (public et privé). Pour l'instant le Ministre Couillard rejette l'idée de transformer le système public pour y intégrer une partie privée, mais devra bientôt agir de façon significative, car son travail, bien qu'ardu et bien fait, ne semble pas suffire au problème chronique d'entassement, de manque de fonds ou de prolongation des listes d'attente.
Éducation: L'éducation n'est pas le domaine prioritaire des Libéraux (quoiqu'encore une fois, sur le site du développement entrepreunarial de la jeunesse, dans une lettre adressée aux jeunes, le Premier Ministre insiste sur le fait qu'ils sont les plus importants dans notre société) pour des raisons officielles de choix et de valeurs. Les manifestations au gouvernement Charest concernant la hausse des frais de scolarité, tant au CÉGEP qu'à l'Université, se multiplient depuis des années, et le programme actuel de réforme scolaire a fait l'objet de centaines de critiques et de rapports qui y sont opposé.
Langue-Culture: Dans un sondage publié par le Journal de Montréal, les Québécois estiment que s'ils avaient à confier la langue française à un Parti Politique, le dernier en liste serait le PLQ. Cette situation n'est pas très surprenante: le nationalisme canadien qu'ils prônent est pour certains le signe d'une pactisation avec l'ennemi, ou encore d'une tendance à oublier ses racines, ou son histoire. Il est donc étonnant de constater que sur le site officiel du parti, on intègre ceci aux valeurs libérales: Ceux qui aiment répéter que le Parti libéral du Québec est à la solde du Parti libéral du Canada en matière constitutionnelle ignorent les faits, ou sont tout simplement de mauvaise foi. La vérité est tout autre. Le Parti libéral du Québec a sans cesse défendu et promu les intérêts du Québec dans la fédération canadienne au cours du dernier demi-siècle. Il a été à l’origine de la grande majorité des gains obtenus par le Québec à cet égard. Ce qui, à mon avis, ne concerne pas nécessairement la langue française ou les valeurs québécoises: il n'y a qu'à regarder l'État de la loi 101 actuelle; un vieux morçeau de papier troué par les poursuites judiciaires. À ce sujet de nombreuses personnes critiquent actuellement la ministre St-Pierre, dont les Jeunes Patriotes du Québec (voir précédent article: "Les arrières-arrières-arrières petits-fils des Fils de la Liberté)
¹Source (image): Dezobi.net, http://dezobi.net/img/20070318-logo_quebec.jpg
²Source: QuébecPolitique, http://www.quebecpolitique.com/partis/lib.html
³Source: Parti Libéral du Québec, http://www.plq.org/fr/valeurs_liberales/
4Source: Premier Ministre du Québec, http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/
lundi 25 février 2008
Vamos bien...et Fidel, lui?
C'est l'un des slogans publicitaires qui ornent les rues de la Havane, la capitale cubaine. La campagne publicitaire se veut très incitative, et surtout, très dictatoriale; le message est clair: Cuba va bien, et ce, peu importe l'opinion populaire. Un reporter indépendant, sur le site Babalu Blog est allé visiter les quartiers populaires. Bien pour lui! dit un habitant en parlant du slogan du dictateur en place depuis la fameuse Revolution de 1958-59. Il est la seule personne en place qui va si bien! ajoute-t-il en refusant de donner son nom, de peur d'être emprisonné.
Toutefois l'habitant se méprend peut-être: la dernière personne qu'il croyait aller bien ces jours-ci ne va peut-être pas si bien que cela. Déjà le 31 juillet 2006, suite à une crise intestinale aigüe, Castro cède temporairement ses pouvoirs à son frère Raúl Castro. Il apparait à la télévision cubaine, visiblement fragilisé, affirmant que sa récupération de l'intervention chirurgicale qu'il avait subie se passait bien. Des doutes persistent néanmoins quant au véritable état de santé du leader cubain. Selon des rapports des services de renseignement américains, Castro serait atteint d'un cancer en phase terminale. Cependant, le 30 janvier 2007, la télévision vénézuélienne diffuse une vidéo en contradiction avec les déclarations américaines, vidéo qui aurait été tournée trois jours auparavant. On y voit Castro debout, s'entretenant avec Hugo Chavez. Sur cette vidéo, il semble en regain de forme et parait avoir repris du poids par rapport à la dernière vidéo d'octobre 2006. Ce que vient confirmer plus tard la réception de déléguations chinoises, quelques entrevues accordées, des articles politiques publiés dans les journaux et signés de la main de Castro et finalement son élection comme candidat à l'Assemblée Nationale cubaine. Toutefois le temps le rattrape très vite, et il commence à prédir son départ le 18 décembre 2007, lorsqu'il publie dans un texte destiné à la Nation les mots suivants: Mon devoir élémentaire consiste à ne pas m'accrocher à des fonctions et à ne pas non plus faire obstacle à l'émergence de personnes plus jeunes. Ce qui fut la prémisse à la décision rendue publique d'hier, soit de mettre en charge du gouvernement son frère Raoul, qui est vu par plusieurs spécialistes comme le berger de la terre cubaine, qui veillera à gouverner avec la même ligne de pensée que son aîné.
Les États-Uniens voient ceci d'un plutôt bon oeil, puisque ceux-ci s'emploient à mettre des bâtons dans les roues de Fidel Castro depuis son arrivée au pouvoir, notamment avec l'embargo, qui dure depuis 1962 (embargo qui d'ailleurs n'a jamais eu les effets escomptés). Le président américain, George W. Bush, a déclaré que ce départ est, selon lui, « une période de transition et cela devrait être un début de transition démocratique pour le peuple cubain ». Pour sa part, le Canada se dit confiant que le départ officiel de Fidel Castro de la présidence ouvrira la voie à des changements politiques dans l'île communiste. Dans un communiqué rendu public mardi, le ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a dit espérer que cette décision déclenche une série de réformes économiques et politiques à Cuba. Le Canada continue de suivre l'évolution de la situation dans ce pays. Des amis du lider maximo, comme Hugo Chavez, président du Vénézuela continuent de considérer que la décision du leader cubain démontre que la révolution cubaine ne dépend pas d'une personne. Il ajoute que Fidel Castro restera à l'avant-garde des révolutions de l'Amérique latine, et que tous les révolutionnaires de ce continent sont les enfants de Fidel. D'autres présidents de pays latinos-américains ont ajouté leur voix la sienne, notamment le président brésilien et celui du Nicaragua. Du côté du vieux continent, on se réjouit de façon très diplomatique des futures avancées démocratiques à prévoir sur l'île tant prisée par les touristes.
Finalement, cette décision plaît à tous: D'abord à une partie de la population qui attend ce moment depuis de nombreuses années mais qui se fait restreindre sous la peur d'être emprisonnée, ensuite à la quasi-totalité des pays de la planète. Même la Chine, qui commence les pourparlers avec Raoul Castro pourrait y trouver avantage, puisque celui-ci, un peu moins intello et politique que son frère, commence néanmoins à s'intéresser fortement au système de fonctionnement chinois...
Gageons toutefois que le frère se tiendra tranquille tant et aussi longtemps que Fidel aura les moyens de se faire entendre. Pour l'ancien dictateur, l'île de Cuba est le projet d'une vie qu'il laisse à contrecoeur, mais qu'il tente encore de couver du haut de son lit d'hôpital..
¹Source (image): News.com, http://www.news.com.au/common/imagedata/0,,5216411,00.jpg
²Source : Babalu Blog, http://www.babalublog.com/archives/001578.html
³Source: Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Fidel_Castro
4Source: Sympatico Nouvelles, http://nouvelles.sympatico.msn.radio-canada.ca/Castro+cede+le+pouvoir+Espoirs+dune+transition+democratique/Monde/ContentPosting.aspx?isfa=1&newsitemid=385299&feedname=CBC_WORLD_V2_FR&show=False&number=0&showbyline=False&subtitle=&detect=&abc=abc&date=False
samedi 23 février 2008
Religion et politique font-elles bon ménage?
¹Source (image et texte): Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20080223/CPMONDE/80223069/6488/CPACTUALITES
²Source : Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/In_God_We_Trust, http://fr.wikipedia.org/wiki/John_McCain, http://fr.wikipedia.org/wiki/Hillary_Rodham_Clinton, http://fr.wikipedia.org/wiki/Barack_Obama
jeudi 21 février 2008
Choisir sa vie, ou se la faire choisir...
Si c'est cela, les parents devraient porter plus attention à ce vers quoi ils tendent leur progéniture, le taux de Burn-Out augmente significativement avec l'augmentation de la masse de travail!
¹Source (image): Repères, https://reperes7.reperes.qc.ca/reperes/asp/reperes.aspx
mercredi 20 février 2008
Le Ritalin, efficace si contrôlé...
Partout, le verdict est le même: Le Ritalin est nécessaire, mais pas dans tous les cas. Bien que la majorité des parents semblent le faire, il faut essayer d'autres méthodes que le Ritalin lorsque l'on constate ce trouble chez un enfant. Car les complications immédiates et ultérieures ne vaudront peut-être pas l'acalmie temporaire que l'on ira gagner en lui donnant sa dose...
¹Source: Centre communautaire d'intervention en dépendance, http://www.etape.qc.ca/drogues/ritalin2.htm
²Source (texte et image): Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20060511/CPACTUEL/60511053/1062/CPACTUEL
³Source: Espace Parents Canoë, http://espaceparents.canoe.ca/style-vie/consommation/2007/03/26/3836749-jdm.html
lundi 18 février 2008
Télécharger? Et pourquoi pas?
À mon avis, le problème du téléchargement est loin d'en être un. C'est au contraire une nouvelle façon de voir la musique qui permet une diversification de l'éventail musical, la connaissance de nouveaux artistes, et l'obtention de musique de diverses cultures au bout des doigts. Le défi n'est pas de contrer, mais de diversifier les domaines auxquels la musique peut être appliquée.
¹Source: Chanson du Québec, http://www.chansonduquebec.com/recherche/piratagemusical.html
²Source: Le lézard, http://www.lelezard.com/actu/4151/le-piratage-de-la-musique-pas-seulement-pour-les-jeunes.html
³Source: Arte.tv, http://www.arte.tv/fr/art-musique/tracks/Jeudi-13-mai-2004-a-23-55/525244,CmC=525214.html
4Source: Apple, http://www.apple.com/fr/ipodtouch/gallery/index.html
dimanche 17 février 2008
Le Kosovo, indépendant à l'aube de 4 millénaires de conflits
- Le 15 janvier 1992, la Communauté européenne reconnaît la Slovénie et la Croatie comme pays indépendants.
- Après le siège de Sarajevo, qui débute le 6 avril 1992, la Communauté européenne décide de reconnaître la Bosnie-Herzégovine comme pays indépendant.
- A la mi-décembre 1993, cinq États membres de la CE (Communauté européenne) reconnaissent la Macédoine, malgré le veto de la Grèce
- Quand au Monténégro il accède à l'indépendance en 2006, à l'issue d'un référendum qui place le seuil justifiant le divorce à 55% des voix. Ce seuil est atteint et la Serbie accepte le départ de son tout dernier «associé».
Ne reste plus, donc, que la Serbie. Celle-ci est toutefois en proie à ses propres conflits, notamment avec le Kosovo, une région qui est, pour les nationalistes serbes, le berceau de la Serbie médiévale. Pour eux, les Albanais se sont appropriés le territoire peu à peu, et les véritables maîtres en ce lieu sont les Serbes. Au contraire, les Kosovars disent que le Kosovo a toujours été albanais, et que les Serbes ne sont que des occupants. Pour comprendre efficacement, il faut retourner en arrière de plusieurs siècles, voir de plusieurs millénaires. Vers le IIème millénaire avant l'ère commune, la péninsule des Balkans, qui englobait le Kosovo, était occupé par les Illyriens, qui sont les ancêtres des Albanais. Cette péninsule, qui fut englobée par les Romains, finit par être reprise par les Serbes, qui créèrent l'Empire Serbe. Cet empire fut prospère et ce jusqu'en 1389, où la bataille du Champ de Merles fait du Kosovo l'annexe de l'empire ottoman. À cette époque, Albanais et Serbes se battirent contre les Turcs (de l'empire Ottoman) mais n'y purent rien, et furent battus. Il faut comprendre qu'étant catholiques, ou orthodoxes, ceux-ci ne pouvaient accepter une domination musulmane. Ce qui explique l'exil des Serbes. Toutefois les Albanais restèrent, et furent convertis à l'Islam par les Turcs, ce qui leur valut le déshonneur de leurs alliés Serbes. C'était l'esquisse d'un conflit qui allait perdurer pour les siècles à venir...
Avec cette nouvelle compréhension du conflit qui oppose les deux peuples depuis toutes ces années, revenons à nos moutons...
En 1970, les Kosovars réclament la constitution du Kosovo pour en faire la septième république de la fédération. Ce qui est obtenu en 1972, date où la région devient officiellement autonome. Toutefois ce rêve d'indépendance se fait briser en 1989, où les nationalistes serbes réclament le retour du Kosovo en Serbie par la création d'une nouvelle constitution. Dès lors, s'en suivent une véritable revanche de la part des Serbes, avec l'abolition de la quasi-totalité des droits Albanais, et ce, dans tous les domaines: l'éducation, la langue, la culture, la religion, le travail ainsi que dans le contrôle de l'information médiatique. Face à cela, la résistance des Albanais s'organise autour de la Ligue démocratique du Kosovo, pacifique, puis autour de l'armée de libération du Kosovo (UCK). L’UCK dirigée par Adem Demaci engage la lutte armée en février 1996 en revendiquant un attentat contre un camp de réfugiés serbes de Bosnie. Après les tentatives de divers organisations et pays, c'est la médiation russe de Victor Tchernomyrdine qui permet d’obtenir le retrait de l’armée serbe et la fin des frappes. Les accord de paix de Kumanovo en Macédoine sont signés le 9 juin 1999. Le Kosovo est investi par la KFOR et placé sous tutelle onusienne (soit la tutelle de l'ONU). Bernard Kouchner est le premier administrateur. En mars 2007, le médiateur de l'ONU Mahti Ahtisari remet son rapport, favorable à une forme d'indépendance, au Conseil de sécurité. Enfin, le 17 février 2008, le président du Parlement Jakup Krasniqi déclare le Kosovo indépendant, libre et souverrain.
Les États-Unis et plusieurs grands pays de l'Union européenne (UE) ont exprimé au cours des dernières semaines leur intention de reconnaître rapidement l'indépendance du Kosovo après sa proclamation. Toutefois le Canada, et plusieurs autres pays aux prises avec des problèmes semblables d'indépendance (l'Espagne, la Grèce, la Bulgarie, la Slovaquie) semblent hésiter à reconnaître le Kosovo comme pays indépendant. Ainsi, le Canada s'est réservé de tout commentaire à ce sujet, toutefois Stéphane Dion et le Bloc québécois ne voient pas pourquoi le Canada ne reconnaîtrait pas l'accès des peuples à l'autodétermination.
¹Source (texte et image): Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20080217/CPMONDE/80217011/6488/CPACTUALITES, http://www.cyberpresse.ca/article/20080217/CPMONDE/802170680/6488/CPACTUALITES
²Source: Université Laval, http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/europe/Kosovo.htm
³Source: Culture en miettes, http://cultureenmiettes.blogspot.com/2007/04/les-guerres-dex-yougoslavie.html
vendredi 15 février 2008
Les arrières-arrières-arrières Petits-Fils de la Liberté
¹Source (texte et image): Jeunes Patriotes, http://www.jeunespatriotes.org/
²Source: 98.5 FM, http://985fm.ca/mp3player.php?mp3=119611.mp3
³Source: Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_des_Fils_de_la_Libert%C3%A9
jeudi 14 février 2008
Quelle horreur, une fusillade. Que pouvons-nous faire...
Jour durant lequel 15 personnes ont été blessées physiquement et mentalement.
La compassion...
¹Source (image): Reuteurs, http://www.reuters.com
²Source: L'agence de la Santé publique du Canada, http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cdic-mcc/19-1/d_f.html
³Source: Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20080214/CPFRONTPAGE/80214183/-1/CPFRONTPAGE
4Source: Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2006/09/13/005-Fusillades-Ecoles-Liste.shtml?ref=rss
5Source: Le Devoir, http://www.ledevoir.com/2006/09/20/118532.html
mercredi 13 février 2008
Pourquoi être cool passe-t-il par l'imbécilité?
1) La curiosité: L'exemple donné par les parents, par les amis ou par les vedettes qui véhiculent une image de "parfait bonheur" parce-qu'ils ont ces 3000 cochonneries emballées dans la gueule tend l'adolescent moyen à faire de même.
4) Le blablabla: Soit l'idée de rebellion et d'indépendance que les compagnies de tabac utilisent pour séduire la jeunesse, en leur disant: "Essaie-le, à la place d'écouter maman et papa, et tu verras si tu aimes ça ou pas". De cette façon les jeunes essaient, et deviennent accros très vite.
¹Source (image): Images libres de droit, http://www.librededroits.com/_lores3.asp?num=1424039
²Source: J'arrête,http://www.jarrete.qc.ca/indexFlash.asp?profil=jeune
³Source: Conseil québécois sur le tabac et la santé, http://www.cqts.qc.ca/publications.html
mardi 12 février 2008
Armer l'ennemi...
C'est tout de même une belle revanche que la mise en ligne de cette sonnerie. Comme quoi à force de vouloir trop contrôler, l'on finit toujours par voir nos meilleures armes se retourner contre nous...
http://graphics.nytimes.com/packages/audio/nyregion/20060610_RINGTONE.mp3
http://www.slashphone.com/download/20060613/atc_teenbuzz.mp3
¹Source (image): Kelake, http://www.kelake.org/archive/picts/teenphone.jpg
²Source: Thot, http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=24413
³Source: Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20080212/CPMONDE/80212188/-1/CPMONDE
4Source: Wikipédia, http://en.wikipedia.org/wiki/Teen_Buzz
lundi 11 février 2008
Frais de scolarité: une hausse nécessaire?
À mon avis si la quasi-totalité des universités crient à l'aide dans leur planification budgétaire, c'est qu'il y a un problème de fond. Que les étudiant ne veulent pas payer est une chose, mais si cela compromet la qualité des services offerts, il y a un problème. Quand à l'idée d'avoir un système scolaire gratuit: elle est absurde. Même si à long terme, l'économie s'en porterait mieux car le taux de diplômés augmenterait de façon significative le revenu moyen, la Province n'est actuellement pas en mesure de supporter financièrement et administrativement une gestion publique de l'éducation comme elle le fait avec la Santé, domaine qui par ailleurs coûte le plus cher à l'État.
¹Source (textes et image): Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20080211/CPACTUALITES/80211166/1019/CPACTUALITES
²Source: Services Canada, http://www.jeunesse.gc.ca/yoaux.jsp?lang=fr&auxpageid=802&ta=1&flash=1
³Source: Ministère de l'éducation, http://www.meq.gouv.qc.ca/rens/brochu/ens-univ.htm
dimanche 10 février 2008
Ne pas dire fait écrire...
¹Source (textes et image): Projet Rabaska, www.rabaska.net
²Source: Canoë, http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/01/20080130-090033.html
³Source: Cyberpresse, http://www.cyberpresse.ca/article/20080210/CPOPINIONS05/80209146/-1/CPOPINIONS05op=modload&name=News&file=article&sid=410
4Source: Gaz Métro, http://www.corporatif.gazmetro.com/Corporatif/VoletEnvironnemental/fr/HTML/238_fr.aspx?culture=fr-CA
samedi 9 février 2008
Un avenir d'entreprenant...
Le programme est donc mis en place pour les jeunes, mais surtout pour l'avenir de l'économie globale québécoise et canadienne. Son plan d'action triennal visait les années 2004, 2005 et 2006, et semble avoir porté ses fruits, car on assiste à la création de nouveaux programmes tels que "Créer de la prospérité, ensemble, maintenant", qui vise à créer une série d'activités pour soutenir les chefs d'entreprises dans leur croissance personnelle et l'amélioration de la performance de leur entreprise. Rappelons qu'au moment de la publication du plan d'action pour le Défi de l'entrepreneuriat jeunesse, un sondage avait confirmé que seulement 57% des élèves du secondaire et du collégial avaient été sensibilisés à l'entrepreunariat au cours de leurs études...
Pour plus d'informations, visitez le: http://www.defi.gouv.qc.ca/publications/defi.pdf
¹Source (textes et image) : http://www.defi.gouv.qc.ca/index.htm, http://www.jeunes.gouv.qc.ca/defi_entrepreneuriat/defi.htm, http://www.inforoutefpt.org/entrepreneuriat/documents/guide_pedagogique.pdf, http://www.jeunes.gouv.qc.ca/ministre_et_secretariat/message_pm.htm, http://www.defi.gouv.qc.ca/publications/defi.pdf
jeudi 7 février 2008
Hommage à la naïveté
Pourquoi apprendre aux enfants à rester insensibles, pourquoi empêcher ce que la nature nous a donné de plus efficace pour contrôler nos émotions?
Pourquoi combattre avec tant de vigueur ce don incroyable qu'est la naïveté...
¹Source (de l'image) : Les Bulles, http://bulles.agora.eu.org/accueil.html
mercredi 6 février 2008
L'abîme incommensurable de la misère...
Ils ne sont que le résultat de ce que la Société elle-même aura bien voulu faire d'eux. À ce stade, il faut agir à cas par cas, en tentant d'en aider le plus possible.
¹Source (image): Association des centres jeunesse du Québec, http://www.acjq.qc.ca/
²Source: Ministère de la Santé et des Services Sociaux, http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sociaux